Faites fondre le chocolat et le beurre ensemble, lentement, tout doucement… mais ne vous endormez pas quand même, autrement il cuirait et il faudrait tout recommencer.

Pour vous maintenir éveillé, préparez un récipient avec la farine, le sucre et la poudre de perlimpinpin. Bien mélangés, sans grumeaux. Les grumeaux, c’est pas beau, c’est pas bon.

Non, il ne faut pas mettre l’œuf maintenant : il faudrait tout recommencer autrement. Soyez bien attentifs.

Pour vous donner un coup de fouet, vous pouvez séparer le blanc du jaune et faire monter le blanc en neige.

Mais n’oubliez pas le chocolat, surtout. Autrement, il faudrait tout recommencer. D’ailleurs, il doit être parfaitement onctueux, maintenant. Ne vous enflammez pas, vous vous bruleriez, laissez-le tiédir un peu. Ajoutez-le à votre préparation et mélangez-le délicatement, patiemment… Mais pas trop, ça ne servirait à rien.

Qu’avez-vous fait du jaune de l’œuf ? Malheureux, il faut le garder précieusement. Autrement, il faudrait tout recommencer. Incorporez-le au mélange.

Et puis le blanc neigeux, bien sûr. Vous ne l’avez pas oublié, celui-là : vos bras sont encore tout échauffés.

Et le four ? Est-il bien chaud, lui ? Vous l’aviez oublié ! Ce n’est pas grave, ne recommencez pas tout. 200 ou 210°C. Voilà, c’est très très bien.

Avant de piquer un petit roupillon, vous placez la préparation dans un moule et vous enfournez. Mais, ne dormez pas trop longtemps, autrement le gâteau serait trop cuit et… enfin, vous savez quoi. 10 à 20 minutes, selon le four et la quantité.

Ne soyez pas trop goulus, maintenant qu’il est cuit, il doit refroidir. Et il sera meilleur encore le lendemain. Oui, vous feriez mieux d’aller vous recoucher. Mais faites bien attention, des brigands pourraient bien venir vous le dérober. Alors, il faudrait tout recommencer.